Demain, de nouvelles pommes de discorde

La disponibilité d’un vaccin éprouvé va être à tout point de vue synonyme de délivrance, mais il faudra pour cela attendre que la vaccination soit massive. En attendant, il n’y a plus qu’à tenir dans des conditions de confinement imparfaites, soulagé de leur impact économique inférieur à celui de la vague précédente de la pandémie, sans trop savoir si une troisième succèdera au Printemps à la deuxième en cours.

En avant à reculons

Malgré les affirmations contraires, le contrôle de la pandémie est perdu en Espagne, en France, au Royaume Uni, en Belgique et aux États-Unis si l’on s’en tient aux grands pays occidentaux. La progression irrésistible du nombre des infections ne laisse aucun doute et l’augmentation des malades en soins intensifs va suivre en raison d’un effet retard. De quoi s’interroger sur la stratégie à reculons suivie par Emmanuel Macron.

Le déni n’est pas une politique

Les mesures provisoires n’ayant par définition qu’un temps, quand bien même elles sont prolongées comme c’est le cas, que va-t-il leur succéder ? Pour la pandémie, la cause semble entendue, il est selon Emmanuel Macron « raisonnable de penser » qu’un vaccin sera bientôt disponible, justifiant que tout soit fait en attendant pour éviter un reconfinement généralisé et ses conséquences « collatérales », mettant « le pays à l’arrêt ». La nouvelle donne économique s’annonce persistante, et le remède n’est pas trouvé.

Une parenthèse qui ne se refermera pas de sitôt

La marée monte, descend et puis remonte. Pareil pour la pandémie ? L’OMS, chiffres à l’appui, alerte sur son accélération mondiale sans pouvoir rien y changer. Parmi les « émergents », le Brésil, le Mexique et l’Inde enregistrent le plus grand nombre de nouveaux décès. Aux États-Unis, les autorités sanitaires s’inquiètent devant la forte dynamique de la vague n’arrachant à Donald Trump qu’un « nous sommes en train de nous en sortir ». En Europe, à ce jour la région la plus touchée par le nombre des décès, une seconde vague est annoncée comme probable par les épidémiologistes. Partout domine … Lire la suite